Mon récit

Aussi loin que je me souvienne j’ai toujours voulu être mère. Petite je jouais beaucoup avec mes poupées. Rêvant à mon prince charmant avec qui je ferais des enfants, union de notre amour…

Une fois adulte ce fut bien différent ! Les relations amoureuses étaient bien compliquées avec des hommes qui ne voulaient pas d’une relation solide mais juste batifoler…Alors que moi je rêvais à mon prince charmant. Et puis un jour, à 35 ans je rencontre celui avec qui je vis aujourd’hui, mon amoureux, mais voilà il ne voulait pas d’enfant. Alors, parce que je l’aimais et que j’ai espéré qu’il changerait d’avis, essayant de le convaincre du positif de l’arrivée d’un enfant, de ce mélange de lui et de moi, de cet amour inconditionnel que l’on porte à son enfant, j’ai patienté, et nous avons essayé bien plus tard, de façon naturelle dans un premier temps et malheureusement j’ai fait une fauche couche à 40 ans à 2 mois de grossesse. Puis j’ai fait une stimulation qui n’a rien donné et j’ai baissé les bras à 43 ans car pour moi un enfant cela se fait à 2 et mon homme n’était toujours pas, il faut bien le dire dans ce même désir… C’est un travailleur, franc, sérieux, mais ne se sentant pas capable d’élever un enfant, même par amour…S’ajoute à cela le problème de l’âge…

Alors bien sûr à la suite, il y a eu cette période de deuil (même si je n’aime pas ce mot) en passant par la douleur physique, psychique, la colère (pourquoi moi, je ne mérite pas ça, m’aime-t-il vraiment ? dois-je le quitter ? il préfère sa petite vie sans trop de contraintes, la difficulté de dialoguer, les moments de solitude aussi bien pour lui que pour moi…) et puis vient le temps de l’acceptation, même si par moment celle-ci et toujours un peu difficile à accepter. Il faut s’accorder du temps…. La société nous renvoie tellement de choses lorsque nous ne sommes pas mère (les amies, collègues qui vivent leurs grossesses et parlent de leurs enfants…l’avenir etc…).

Mais j’ai choisi de ne pas baisser les bras (je n’ai qu’une vie) j’ai travaillé sur moi et à défaut d’être mère j’ai réalisé un autre rêve bien différent certes, je suis devenue Sophrologue (en parallèle de mon autre métier). Et aujourd’hui je me dis merci ! pour mon parcours car il fut oh combien douloureux mais j’ai combattu, et aujourd’hui dans le cadre de mon métier de Sophrologue je fais en sorte d’être juste, distincte avec mon client (patient étant pour le secteur médical).

J’ai aujourd’hui 48 ans et je suis fière de mon parcours qui fut rempli d’obstacles, de cette force qui m’habite…Je m’autorise à pleurer lorsque j’en ressens le besoin (oui j’ai le droit), à ne pas me rendre à certains endroits si je sens que je vais être trop impactée parce que je suis ma priorité pour mon bien être. Cela ne m’empêche pas d’être disponible pour les autres. Nous profitons de notre vie à 2 avec nos animaux, nous voyageons, nous profitons de nos amis, de nos familles, des enfants de notre entourage, faisant toujours attention à mon bien être, à mon équilibre, à notre équilibre…

 

Valérie (France)

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